De toutes les dépressions existantes, il en existe une qui se démarque en revenant chaque début d’hiver : la dépression saisonnière. En France, selon les statistiques, une personne sur 10 est victime de ce mal. Mais pourquoi n’apparaît-elle qu’à cette période de l’année ?
L’arrivée de l’hiver rime généralement avec journées plus courtes et baisse de l’intensité du soleil. Ce ne fut qu’en 1984 que le Dr Norman E. Rosenthal, au cours de ses études, nota que cette baisse de luminosité serait à l’origine de ces troubles ci particuliers. Il identifia alors une thérapie qui serait est en mesure de corriger de façon efficace cette dépression : la luminothérapie.
La luminothérapie est donc, comme l’indique son nom, un traitement psychiatrique consistant à s’exposer à une source artificielle de lumière.
Dans notre article nous avons sélectionné pour vous le top 4 des influenceuses qui, après une cure de lumière, la recommandent fortement.
Le rôle de la lumière
L’homme est un animal diurne, c’est-à-dire qu’il n’est actif que le jour et dépend de la lumière pour vivre. En réalité, la lumière est le principal régulateur des rythmes biologiques, dont les rythmes circadiens qui eux, influencent les cycles physiologiques naturels au sein de l’organisme : le métabolisme, les variations des températures corporelles, le cycle veille-sommeil ou la sécrétion des hormones.
De plus, elle a une action physiologique sur l’organisme car augmentant les performances cognitives telles que la vigilance, les capacités intellectuelles, la réactivité, la mémoire, etc. On en déduit donc qu’une exposition quotidienne et prolongée à la lumière du jour est indispensable pour la sécrétion de cortisol (hormone du stress positif) parfaite pour chasser le stress et faire le plein d’énergie.
Cependant, en hiver, la période au cours de laquelle on reçoit la lumière du jour (photopériode ou période diurne) est moins longue et moins ensoleillée. Il en résulte une carence en lumière qui favorise l’apparition de nombreux troubles dont la dépression hivernale. Cette état est également appelé dépression saisonnière ou encore coup de blues hivernal.
La dépression saisonnière ou hivernale
Dans un article publié sur son fabuleux blog Rose Citron, l’influenceuse Azilis identifie le raccourcissement des jours et la baisse de la luminosité en hiver comme étant à l’origine de la dépression hivernale.
Dans ce même article, elle note que le nombre de personnes touchées par ce trouble dépende de la latitude : plus la latitude augmente, plus on rencontre de personnes atteintes.
Comme cité plus haut, la lumière du jour influence l’humeur et la régulation de l’horloge interne qui elle régule les cycles circadiens (temps d’éveil et de sommeil). En effet, une fois reçue par la rétine, elle est transformée par le cerveau en signaux électriques. Ceux-ci agissent sur les neurotransmetteurs de la sérotonine (hormone de l’humeur) et de la mélatonine (hormone du sommeil).
La baisse de la luminosité observée pendant l’hiver ne permet donc pas la sécrétion de ces hormones spécifiques et conduit certaines personnes dans un état de léthargie totalement désagréable : la dépression hivernale.
Apparaissant généralement pendant la période automno-hivernale (octobre-novembre) et disparaissant au début du printemps (mars-avril), cette dépression présente comme symptômes :
- une perte d’énergie
- une fatigue chronique
- des troubles du sommeil
- des troubles de l’humeur
- un stress important
- un manque de concentration
- une perte d’intérêt pour certaines activités
- la tristesse
- la baisse de la libido
- le repli sur soi
- une appétence pour le sucré conduisant à une prise de poids
- des idées noires ou pensées suicidaires
La luminothérapie : La solution par excellence
Dans un de ses articles, la prestigieuse blogueuse Vesper C. décrit les bienfaits de la cure de luminothérapie ou luxothérapie sur son organisme :
Elle explique que l’exposition à une lumière proche du soleil est parfaite pour recaler le métabolisme de la mélatonine. En réalité, la lampe de luminothérapie est spécialement conçue pour fournir plusieurs dizaines de milliers de lux par séance (Le lux est l’unité de mesure de l’éclairement lumineux).
Il s’agit en réalité d’un appareil compact qui une fois installé assure non-seulement la prévention de la dépression saisonnière, mais aussi le traitement de cette dernière. Pour ce, il suffit tout simplement de le mettre non loin de soi. La bloggeuse recommande toutefois d’alterner les séances pour avoir de bons résultats : des séances longues à 25 cm de la lampe pendant 1 heure puis des séances écourtées en rapprochant l’appareil. (Il est interdit d’avoir recourt à la luminothérapie pendant la soirée). De plus, il convient d’étaler les séances sur 10 jours à raison d’une séance par jour.
L’efficacité de ce traitement n’est plus a démontrer ! En effet, il faut en moyenne 15 jours pour que la luminothérapie élimine totalement la dépression saisonnière. De plus, elle permet de chasser le coup de blues, remettre l’organisme “en phase” en cas de “jet-lag” persistant, traiter le déficit d’attention, l’hyperactivité, récupérer après un cancer, etc.
Bien choisir sa lampe de luminothérapie
Caroline, sur son célèbre blog “Atelier des tilleuls” réputé pour ses conseils bien-être, lifestyle et déco, parle de la luminothérapie comme de l’astuce bien-être de l’automne.
Elle raconte sa première expérience avec la luminothérapie :
Ce qui m’a frappée le premier jour, c’est l’effet lumière du soleil que la lampe est capable de créer. En fermant les yeux, le visage tourné vers la lampe, j’avais réellement la sensation d’être exposée à la lumière du soleil. Cette sensation m’a tout de suite fait du bien.
Caroline rappelle aussi que l’on trouve sur le marché une infinité de lampes de luminothérapie.
Toutefois, il vous faut garder à l’esprit qu’une lampe qui présente un très beau design esthétique n’est pas forcément celle qui vous donnera de meilleurs résultats. Notez qu’une belle journée d’été est en mesure de vous apporter en moyenne 100000 lux. Votre choix d’appareil doit donc se porter sur deux importants critères :
- l’intensité de lumière émise par l’appareil doit être supérieure ou égale à 10000 lux. En effet avec ce type de lampe, une exposition de 20 à 30 minutes est suffisante pour vous apporter de bons résultats.
- Vérifier que votre choix de lampe soit conforme à la directive 93/42/CEE relative aux dispositifs médicaux. C’est cette dernière qui vous assure que le fabricant a répondu aux normes spécifiques, de sécurité d’utilisation et d’information du consommateur. Cela inclut également que la lampe ne délivre pas d’ultraviolets nocifs pour la peau.
Les différents types de lampe de luminothérapie
Sur son fabuleux blog essentiellement destiné au bien-être, Josée Anne partage sa fabuleuse expérience avec la luminothérapie.
Josée Anne est clairement convaincue par la luminothérapie :
Sans blague et en toute honnêteté, chaque fois que j’utilisais la lampe en travaillant, j’avais l’impression d’avoir bu un café. J’avais un vrai regain d’énergie! Je travaillais mieux, j’étais plus concentrée, plus productive.
Elle parle d’ailleurs aussi des réveils simulateur d’aube, qui vous réveillent par la lumière.
Dans ce même article, elle attire l’attention sur les différents types de lampes qui existent. En effet, vous trouverez sur le marché des modèles de lampes qui sauront parfaitement convenir à vos besoins. Il existe des :
- lampes type “mur lumineux”,
- lampes de bureau
- lampes réveil.
Quelle lampe de luminothérapie choisir ? Tout dépend de vous et de l’utilisation que vous comptez en faire.
Nous espérons que cet article aura aidé à y voir un peu plus clair sur l’univers de la lumière anti déprime. Dans notre boutique luminothérapie, vous pourrez trouver nos modèles de lampes 10000 lux ou 15000 lux.
Prenez soin de vous !